Les animaux sauvages sont de retour
Les loups, les ours et les sangliers font aujourd’hui partie, pour la plupart des personnes, de l’imaginaire collectif. Les bêtes sauvages sont sources d’histoires, de fables, mais aussi d’émotions comme la peur. La peur du loup par exemple, mais aussi le mépris envers les sangliers, ou bien les craintes que l’on peut avoir si on croise le chemin d’un ours.
Mais l’Homme a su transformer les instincts primordiaux en folklore, en culture propre à chaque civilisation, mais aussi en plats typiques devenus même des spécialités comme la patte d’ours au temps des romains, ou bien des variétés de pâtés et terrines de sanglier caractéristiques des régions françaises. Sans oublier le « ragù » de sanglier dans le nord de l’Italie. Cependant, l’Homme contemporain s’est éloigné de plus en plus de cette faune, en transformant les territoires et se détachant toujours plus des liens avec la nature. Nous avons délaissé ces animaux caractéristiques des pays européens, mais, bien que seulement récemment, la France et l’Italie voient apparaitre en grand nombre des loups en France, et des sangliers en Italie. L’ours, au contraire, reste une espèce qu’il vaut mieux protéger, et les moyens nécessaires à cela sont mis en place avec des espaces protégés.